Domaine Paindavoine | Histoire du Domaine Paindavoine, Centre d'affaires à Lille
Histoire du Domaine Paindavoine, Centre d'affaires à Lille
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20026
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L’HISTOIRE DE PAINDAVOINE

BÂTIR LA MAISON DES HOMMES, VOILÀ LE VRAI MÉTIER (…) N’AVOIR QUE LE BEAU COMME LOI. TE SOUVENIR DE TES ANCÊTRES ET DE CE QU’ILS ONT LAISSÉ MAIS AUSSI, HÉLAS, DE CE QUI S’EST PASSÉ… SI TOUT CELA EST POUR TOI DEVENU TON BRÉVIAIRE, ALORS, GARÇON, TON PÈRE SERA FIER… D’AVOIR UN FILS ARCHITECTE !

Cette dédicace à la Rudyard Kipling est celle qu’Amédée Paindavoine écrit à son fils, Marc, le 1er novembre 1968, alors que celui-ci vient d’obtenir son diplôme d’architecte. Elle résume en quelques phrases une aventure entrepreneuriale et familiale d’un peu plus d’un siècle, dont l’empreinte est encore visible, dans le Nord, ailleurs en France et même bien au-delà des frontières de l’Hexagone. A Lille, les traces de cette aventure se nichent partout : derrière les façades et dans la verrière de la chambre de commerce, dans la structure du beffroi attenant, dans le pont hydraulique marquant le seuil d’entrée de Tourcoing, dans le souvenir de l’ancienne Foire Commerciale de Lille, où se dresse aujourd’hui le Grand Palais. Le voyageur venant du Sud, par l’autoroute A1, roulera, au niveau de Dourges, sur un pont reconnaissable entre tous, construit par Paindavoine. Mais ce n’est pas tout. Dunkerque, Cadix, Alger, Casablanca, Dakar, Madagascar, Iran : partout, l’héritage est visible pour qui connaît la saga de cette entreprise, concurrent sérieux d’Eiffel en son temps.

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L'usine

L’ÂGE DU FER

C’est dans une forge, à Lille, que tout a démarré. Amédée Pierre Paindavoine, qui travaille avec sa femme et ses deux fils fonde, en 1860 son entreprise : « Amédée Paindavoine constructeur ». Elle est dédiée dès l’origine à la construction de ponts et de charpentes métalliques. Avec les expositions universelles de Londres, en 1851, et de Paris, en 1855 et 1897, le fer gagne ses lettres de noblesse dans le bâtiment et symbolise l’essor industriel et économique des pays occidentaux. Eugène Viollet-Le-Duc est le premier architecte à théoriser l’utilisation de ce matériau « comme nerf dans la maçonnerie ». Victor Baltard édifie les Halles de Paris. Les nouvelles gares de chemin de fer se couvrent de charpentes de métal et de verre. L’entreprise Paindavoine s’inscrit dans ce mouvement. Son histoire peut se lire à travers plusieurs chantiers emblématiques.

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Le pont du Mandrare à Madagascar

OUVRAGES SYMBOLIQUES & PREMIÈRE CRISE

En 1906, la ville de Lille passe commande à l’architecte Louis-Marie Cordonnier pour l’édification de la nouvelle bourse. Le bâtiment abrite aujourd’hui la Chambre de Commerce. Sa verrière imposante et la structure du beffroi sont confiées aux établissements Paindavoine. L’enveloppe de briques de la tour dominant l’opéra et visible depuis la Grand Place, couvre une ossature de 1800 tonnes de fer.

Les travaux commencés en 1910 sont interrompus par la guerre. Au même moment, la famille connaît sa première crise. Gustave, fils du fondateur, après le décès de son frère Amedée Adolphe, relance l’entreprise et agrandi l’usine de la rue des Meuniers. Il achète un concurrent, la Société Merveille, en 1912, Boulevard de Belfort à Lille. Sous l’occupation allemande de la ville de Lille, l’ensemble des usines sont arrêtées. Elles sont bombardées et détruites en 1914.

L’inauguration de la nouvelle bourse se fera enfin en 1921. Deux ans plus tard, l’entreprise Paindavoine déménage dans le quartier de Lille Sud qui deviendra son fief, rue Berthelot.

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Les grues N°5 et N°6 de Marseille / Le pont sur rail sur le fleuve Konkouré - Guinée / La grue de Cadix

PASSAGE EN ENFER

1919 est un véritable enfer.

Gustave, aidé des deux fils de son frère, Paul Emile et Elisée, reconstruisent la rue des Meuniers tout en reprenant les livraisons de leurs clients.

L’usine « ex Merveille » du Boulevard de Belfort, elle-même détruite, n’est pas reconstruite sur place. Pour les remplacer, ils achètent en 1919 les terrains de la rue Berthelot aux hospices de Lille et à la société immobilière de Saint Philibert pour construire le site actuel.

Réalisée en 1920 et 1923 par l’entreprise Paindavoine cette usine exceptionnellement moderne était embranchée aux chemins de Fer du Nord sur la gare Lille Sud. Sa voie de 700 mètres de long qui traverse les rues Abelart et Berthelot logeait un train complet de wagons vides et pleins.

Le terrain total couvrait 10 hectares. Les bâtiments représentaient 30,000 m² couverts.

L’usine organisée en 4 ateliers principaux était équipée de 25 ponts roulants (de 5 à 50 tonnes).

La force motrice était fournie par « Electricité & Gaz  du Nord » et comportait 2 transformateurs de 200 KWA, 1 transformateur de 300 KWA, 1 petit transformateur de nuit de 20 KWA).

Les bureaux : 45 m de façade rue Berthelot, 35 m en équerre contenaient :

  • Au sous-sol : Archites, Tirage de plan et Chaufferie
  • Au rez-de-chaussée : Direction, Comptabilité, Personnel, Achat, Salle de réception, Bureau d’étude charpente
  • Au 1er étage : 2 salles Bureaux d’étude lovage, Vestiaires.

L’usine comprenait aussi :

  • Une maison de concierge, servant au rez-de-chaussée de bureau de pointage
  • Un bâtiment pour la cantine, le service médical et l’assistante sociale
  • Un grand magasin à charbon
  • De nombreux garages avec un atelier d’entretien auto et une menuiserie
  • Une coopérative d’achat du personnel
  • Un château d’eau (puit à 30 mètres de profondeur, avec un réservoir de 30 m, 3 à 20 mètres de hauteur)
  • Un très beau stade de football : « Le stade Paindavoine »
  • Des dizaines de jardins ouvriers sur 3 hectares.

RECORD D’EUROPE

A partir de 1931, l’entreprise se lance dans la construction d’engins de levage (ponts roulants et grues). En 1933, elle réalise un prodige avec la construction du Grand palais de la Foire internationale de Lille. Le maire de l’époque, Roger Salengro, veut une construction à la hauteur des ambitions qu’il nourrit pour sa ville. Il est servi. 110 mètres de large, 114 mètres de long, 30 mètres de hauteur, la salle du Grand palais est, à son inauguration, la plus grande d’Europe. Côté technique, l’ingénieur de la maison Désiré Douniaux a conçu un bâtiment où trois poutres maîtresses de 225 tonnes chacune franchissent 110 mètres de portée, sans aucun appui. Ce chantier, mené à bien en cinq mois, est celui des superlatifs : 2500 tonnes d’acier usinées, 600 000 rivets ou boulons, 600 ouvriers occupés dans les usines pour la fabrication, 250 monteurs pour la mise en place, etc. Détruit durant la seconde guerre mondiale, le Grand Palais sera reconstruit en 1951 dans des temps records, toujours par Paindavoine, avant de finalement être détruit en 1993 pour laisser place au nouveau quartier d’Euralille. Pour l’anecdote, la structure métallique résista plus de 10 heures aux tractions de 400 tonnes des engins de démolition.

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Une partie des salariés

L’ENTREPRISE A BONNE PRESSE

L’espace de jeu de Paindavoine ne se limite pas à Lille et sa région. En 1930, Jean Prouvost, créateur de la Lainière de Roubaix, rachète le journal Paris Soir. En 1934, l’entrepreneur confie à Paindavoine la construction de la charpente métallique de l’immeuble Art Deco du 37 rue du Louvre, à Paris. Un bâtiment inscrit aujourd’hui à l’inventaire des Monuments Historiques, qui abritera Paris-Midi, Paris-Soir, Paris- Match et Marie-Claire, avant de devenir le siège de L’Humanité puis celui du Figaro, jusqu’en 2005. Dernier exemple, bien connu et encore visible de tous les Lillois : en 1935, le journal L’Echo du Nord décide de se doter d’un siège à la hauteur de sa puissance – deux éditions quotidiennes et un tirage à 325 000 exemplaires – en lieu et place des trois immeubles qu’il occupe, près de la Grand lace. Après un cuvelage complet du sous-sol et avec le recours à un système de pieux en béton – Lille s’est construite sur des marécages – la carcasse de métal, oeuvre de Paindavoine frères, s’élève. 400 tonnes d’acier sont ainsi assemblées en moins de six semaines. La façade à pignons surmontée des statues des trois grâces (Flandre, Hainaut et Artois) domine encore aujourd’hui la place centrale de la ville. Seul l’occupant a changé. L’Echo du Nord, ayant collaboré avec l’Allemagne nazie, a laissé la place au sortir de la guerre à La Voix du Nord, journal issu de la résistance.

 

L’EXPANSION

Jusqu’à 1936, les établissements Paindavoine connaissent une forte croissance. C’est le temps de l’export, des collaborations avec Le Corbusier en Algérie. Le second conflit mondial marque un temps d’arrêt à cette progression. Mais la société parvient tout de même à dissimuler ses stocks de matière première, ce qui lui permet de participer activement à la fin de la guerre à l’effort de reconstruction. Les besoins sont immenses, l’entreprise se développe. L’usine emploie alors près de 800 ouvriers, dont tous les aspects de la vie sont pris en charge par Paindavoine. Son savoir-faire et ses productions, que l’on parle de ponts ou d’engins de levage, s’exportent partout : Russie, Roumanie, Indochine, Vietnam, Afrique, Equateur, Iran. Rien ne semble pouvoir arrêter cette conquête.

 

L’AVENTURE AFRICAINE

Au sortir du second conflit mondial, Paindavoine vient de trouver un accord avec la société Britannique Callender et Hamilton, inventeur des ponts métalliques en treillis démontables. L’entreprise nordiste dispose désormais d’une nouvelle technique, concurrente de celle d’Eiffel, qui va lui permettre de relever le défi de l’outremer. Paindavoine comprend vite que le besoin d’équipements et d’infrastructures là-bas est énorme, le continent africain représentant notamment un débouché important. En 1948, elle remporte un appel d’offres du ministère de l’Outremer, pour monter une quarantaine de ponts dans toute l’Afrique Occidentale Française. C’est le début de l’aventure africaine, initiée par un voyage d’exploration épique, à la découverte des différents sites de construction, du Sénégal au Cameroun, en passant par le Dahomey (actuel Bénin), le Togo, etc. Une succursale est installée à Dakar au début des années 50. D’autres marchés sont remportés.

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Le pont hydraulique de Tourcoing

UN PONT TROP LOIN

C’est pourtant à cause d’un conflit, sur ce même continent, que la formidable aventure s’arrêtera net. Le pont d’Onitsha, que Paindavoine construit au Nigéria, est détruit durant la guerre du Biafra en 1964. La France ne soutenant pas le Nigéria dans ce conflit, il est hors de question pour l’état africain d’honorer le contrat. Le Nigéria ne paiera donc pas. Fin de partie pour Paindavoine. Mal assurée, l’entreprise n’a pas les reins assez solides pour amortir ce manque à gagner important. Le dépôt de bilan est annoncé le 12 février 1965. Le 31 mars de la même année, c’est la cessation d’activité définitive. Rideau. C’est un crève-coeur, bien entendu. 500 personnes sont licenciées.

1967 – 1989, UNE NOUVELLE ENTREPRISE DE SERVICES

Fin 1965, Jacques Paindavoine qui reste seul interlocuteur des syndics règle toutes les dettes du personnel. Il vend les stocks de matières, les machines, le matériel. Malgré cela, la ville de Lille exproprie la moitié des terrains, après le refus de la reprise de l’activité.

Avec les bâtiments qui lui restent, Jacques Paindavoine, sans l’accord des syndics, se lance dans la location des entrepôts et des bureaux dès 1967. Un concordat est négocié.

L’ensemble des dettes seront remboursées comme prévu grâce à cette nouvelle activité entre 1973 et 1979.

Contrairement à beaucoup de sites industriels du Nord, cette reconversion a évité que le site Paindavoine ne devienne une friche industrielle.

Cette politique, au-delà des remboursements des dettes de la société (à la suite de son dépôt de bilan du 12 Février 1965) a permis de maintenir dans le quartier de nombreux emplois et des activités très diversifiées.

Beaucoup de grands noms de la France industrielle et commerciale ont été associés à la vie de la rue Berthelot dont voici quelques-uns dans différents secteurs d’activité.

Métro de Lille

  • URBAINE DES TRAVAUX
  • MONTCOCOL,
  • SGTN
  • WAYSS UND FREYTAG

Industries

  • MARCEL MALBRANQUE (Construction mécanique)
  • LILLE ACIERS (Métallurgie)
  • HARDY TORTUAUX (Métallurgie)
  • COCKERILL – OUGREE – PROVIDENCE (Sidérurgie)
  • SPEICHIM (Chimie)
  • PRODAIR (gaz comprimés)
  • AIR PRODUCTS (Air comprimé)
  • SSPC (Produits Chryogéniques)
  • GROUPE VALLOUREC (Manutention : Clark)
  • ATELIERS MECANIQUES DU DOUAISIS (Manutentions, Transbordeurs).

Bâtiment/Construction

  • SNAP (Peinture)
  • ISOBRIQUE (Matériaux)
  • CEGEBAT-GP (Toitures métalliques)
  • ENTREPRISE NICOLAS (chantiers)
  • LAURENGE (Béton armé)
  • BATIMETAL (charpente)
  • MATREP (Ingénierie)
  • CIMB (Construction industrialisée)

Climatisation/Maîtrise de l’énergie

  • SOCCRAM (Chauffage), devenue SOPAREC SOCCRAM et locataire jusqu’en 2014
  • STEIN INDUSTRIE (Groupe Alsthom Atlantique : vapeur nucléaire)

Transport

  • CFD NORD DEMENAGEMENT (Déménagement)
  • GEFCO (Groupage Affrètement)
  • MESSAGERIE ROUTIERE PARIS LILLE (Messagerie)
  • SOLAINOR ET AMILAIT – Groupe YOPLAIT (Transport produits laitiers)
  • EDOUARD DUBOIS ET FILS (Transports internationaux)
  • SOCIETE REGIONALE DES BOISSONS GAZEUSES (Livraison)

Consommation/Divers

  • THOMSON BRANDT (Electricité, Electroménager)
  • PEUGEOT (Accessoires automobiles)
  • THEODORE LEFEBVRE (Peintures)

Jacques Paindavoine remercie les entreprises qui de 1967 à 1997 ont fait vivre les locaux de l’ancienne usine par la constance de leurs locations. C’est en moyenne 300 personnes qui, après l’arrêt de la fabrication, continuaient à y travailler

1989 – 1997 : LA CHUTE

Pour répondre aux souhaits des autres héritiers et actionnaires, l’entreprise est vendue le 14 juin 1989 à la société Novalliance qui l’intègre dans le groupe Garonor. Le groupe Garonor a été vendu en 1998 au groupe américain Prologis pour les AGF et le CDR qui en étaient devenus propriétaires en 1994.

La gestion des entrepôts et leur maintenance s’étant considérablement dégradées par manque de « savoir faire », Garonor les fait raser en 1997 pour créer la ZAC des Margaritois. Le dossier est si mal géré que cette ZAC restera une friche jusqu’en 2013, date de la construction du nouveau et très agréable quartier « Les Margartois »

Le bâtiment administratif, seul rescapé de la destruction à la demande de la municipalité, et laissé à l’abandon et se vide doucement de ses locataires. Seule la Soparec restera (jusqu’en 2014)

DEPUIS 2001 : LA RENAISSANCE

Le 4 octobre 2001, la société Mémoire de Pierre reprend à Prologis les anciens bureaux et entreprend une restauration et une modernisation du site pour lui donner une nouvelle vie tournée vers l’avenir : C’est la naissance du « Domaine Paindavoine » actuel, seuls restes de l’ancienne entreprise et témoin émouvant d’une grande épopée.

Dès le 24 octobre 2001, La société Mémoire de Pierre signe une convention avec Jacques Paindavoine et ses enfants grâce à laquelle le nom Paindavoine est été redonné au bâtiment. Les archives de « l’aventure Paindavoine » et donc sa mémoire sont transmises par la famille et depuis conservées et valorisées dans le bâtiment.

Les responsables de Mémoire de Pierre croient que les efforts et les conquêtes des 4 générations d’hommes, depuis 1860 méritent le respect, mais surtout sont l’image d’une volonté dont le quartier a besoin.

Depuis 2002, la société Mémoire de Pierre gère ce centre d’affaire regroupant 150 personnes de plus de 30 entreprises.

Ces entrepreneurs travaillent quotidiennement sous le regard bienveillant de 4 générations d’hommes qui, depuis 1860, méritent par leurs efforts et leurs conquêtes le respect et sont l’image d’une volonté dont le quartier à besoin pour poursuivre son évolution pleine de promesses.

Source de l’article : http://www.apologie-magazine.fr/architecture/savoir-fer

LES RÉALISATIONS PAINDAVOINE

Les premières références sont perdues : c’est du petit ouvrage. Les plus vieilles que nous possédons sont des réalisations en fonte ou en fer.

– 1968 : Les magasins généraux de Lille et des wagons pour Wambrechies.

– 1871 : Un immeuble d’habitation Lemisre.

– 1876 : Le collège Notre Dame de Grâce à Roubaix.

– 1876 : L’hôpital militaire de Dakar.

– 1876 : Le pont sur le Deûle à Deulemont.

– 1878 : La gare d’ Hazebrouck.

– 1881 : La Belle Jardinière à Tourcoing.

Au 19è siècle, ce qui surprend, c’est le côté mondial des réalisations.

L’activité de construction de ponts permet de livrer en :

– 1987 : l’Algérie

– 1904 : le Sénégal

– 1908 : l’Indochine

Celle des charpentes métalliques en :

– 1889 : Dakar

– 1880 : Konakry et Cayenne

– 1897 : Tahiti

Au milieu du XXè siècle, avec 800 personnes sur le site de la rue Berthelot, les activités sont :

Pour les 2/3 : Tout ce qui est charpente métallique

Bâtiments : Sucreries / Aciéries / Filature / Raffineries / Cimenteries / Centrales électriques /Gares / Bureaux Grands magasins / Château d’eau / Stockages / Casernes Hôpitaux / Logements / Hôtel particuliers / Eglises / Salle des fêtes / Silos / Halls / Foires commerciales.

Ponts : Routes / Autoroutes / Chemins de fer.

Pour 1/3 : Appareils de levage

Pylônes – Grues fixes et mobiles – Portes d’écluses – Ponts levis – Ponts roulants et tournants – Transbordeurs.

LES DIRIGEANTS PAINDAVOINE

1ère génération:

– Amédé Pierre (02/08/1832 – 30/05/18??)

Fonde l’entreprise Amédé Paindavoine

Mécanicien Constructeur en 1860

– Mélanie Joseph Boucau

   Épouse de Amédé Pierre le 28 Avril 1855.

2ème génération

(les fils de Amédé Pierre):

– Amédé Adolphe (27/10/1855 – 20/06/1915)

   Dirigeant de 1895 à 1912

– Gustave (13/01/1860 – 31/10/1931) :

   Dirigeant de 1895 à 1926

3ème génération

(les fils de Amédé Adolphe):

– Paul Emile (20/04/1885 – 23/03/1937)

   Dirigeant de 1926 à 1937

– Elisée (16/04/1889 – 04/10/1946) :

   Dirigeant 1926 à 194

4ème génération :

– Paul, Fils de Paul Emile (18/12/1913 – 24/06/1974)

   Dirigeant de 1946 à 1964

– Jacques, Fils d’Elisée (06/08/1925)

   Dirigeant de 1946 à 1989.

L’histoire, au service du présent

L’architecte Marc Paindavoine et le journaliste Hervé Leroy ont publié deux ouvrages sur l’aventure industrielle de l’entreprise Paindavoine.

Le premier tome : « Une passion de fer » relatait la saga de cette entreprise centenaire.

Le second : «Des dentelles et des hommes», en compile toutes les réalisations

Jacques Paindavoine, le dernier président des Etablissements Paindavoine, et sa famille, ont, dans le cadre d’une convention signée avec Mémoire de Pierre en 2001, mis à la disposition du Domaine Paindavoine beaucoup d’archives familiales. Cela a permis de faire un vrai travail historique et d’agrémenter l’ensemble des parties communes du bâtiment d’une exposition permanente retraçant de manière vivante et belle “l’aventure des Paindavoine”.

Le Domaine Paindavoine est ouvert tous les ans pour les journées du patrimoine (début Septembre).

Si les documents les plus rares agrémentent l’ancien bureau de direction, qui est devenu la “Salle Jacques Paindavoine” (une salle de réunion très prestigieuse que nous prêtons à nos locataires) ce travail n’est pas terminé. Chaque année, nous le complétons du résultat de nos recherches.

SONT AUJOURD’HUI VISIBLES ET ILLUSTRÉS AU DOMAINE PAINDAVOINE :

– L’histoire de l’entreprise depuis sa fondation

– L’évolution des bâtiments, des techniques et des métiers

– Les grandes réalisations lilloises et régionales

– Les grandes réalisations nationales et les concours (dans la scénographie et un tri fait par l’Ecole d’Architecture de Lille).

– Les réalisations en Algérie

– Les grands ponts africains, asiatiques, américains…

– Les grues des grands ports français

– La vie des Paindavoine :

_      Journal d’entreprise

_      Comité d’entreprise

_      Les fêtes de l’entreprise (La Saint Eloi)

– Les oeuvres sociales :

_      Retraites

_      Colonies de vacances

_      Cantines

_      Jardins ouvriers

– Les personnages marquants : patrons et ouvriers avec les équipes sportives, le club de pèche et les militaires.

Et encore beaucoup d’autres choses sont accessibles (fichier du personnel, fichier clients et commandes réalisées, catalogues de produis, publications, plans, photos…).